BELLES DEMEURES MANCELLES DU SIECLE DERNIER A PIED

Publié le 22 Janvier 2018

Consultez mes 10,48 km de Freestyle le 21/01/2018, https://mysports.tomtom.com/service/webapi/v2/activity/perm_uKRJic3IYP1Ba0bxsUPoOuNy_5i9-1Pm7r63yQCWO4zi7aEqP_WsIrjCtQKCM5qghZfpC9o8PJxOZFYjuSx7JQ?format=html
le parcours

Déambulation d’hiver  « des Chemins en Yvré » dans les rues mancelles et ses belles demeures.
bornes:10 km
époque:  pionnière 1850 -1930, celle de l’arrivée du chemin de fer (1854), des industries
et de l’expansion économique .
Cette rando s’inscrit entre les 2 routes de Paris: celle de Bonnétable et l’avenue Bollée.

nombre 30

Le quartier des Maillets entre le sculpteur et l'écrivain photos Jocelyn lecan
Le quartier des Maillets entre le sculpteur et l'écrivain photos Jocelyn lecan
Le quartier des Maillets entre le sculpteur et l'écrivain photos Jocelyn lecan
Le quartier des Maillets entre le sculpteur et l'écrivain photos Jocelyn lecan
Le quartier des Maillets entre le sculpteur et l'écrivain photos Jocelyn lecan

Le quartier des Maillets entre le sculpteur et l'écrivain photos Jocelyn lecan

 

Départ de Verdigné

La maison actuelle date de 1900. Réalisation d’ un architecte du Mans
Louis Jardin. Le séquoia, les chênes datent de cette époque.

  La rue du  Clos Margot
Pour les CEY cela ne nous dépayse pas de commencer la visite par un ancien domaine viticole.
Ce nom mentionné en 1391 (sous Charles VI) vient de l’un des clos les plus réputés du Mans avant que le phylloxéra ne vienne anéantir le vignoble en 1889. C’est l’une des plus anciennes rues du quartier.

-N° 9 : En 1870 Alexandre Cottereau (1837-1907) ,
 sculpteur ornemaniste y installe son atelier (arts décoratifs, staff…); il fait construire sa maison d’habitation au N°7 de 1871 à1878; puis la façade commerciale en 1902 (encore visible).
Son fils Marcel (1870-1920) y poursuit son activité jusqu’à sa mort accidentelle en 1920; l’atelier fermera en 1925.

-N°11 Louis Renouard: 
peintre-décorateur y réside de 1874 à 1899. Il décore des églises de la Sarthe( Fresnay, La Flèche, Vivoin…)

Victor Hemery:   (1876-1950)
pilote automobile vainqueur du grand prix automobile de France en 1911 et de nombreuses courses
dans le monde y réside.

-N°8:  Gaston Muller (1876-1957)
peintre-décorateur, élève de Renouard réalise des portraits, des paysages et de nombreux décors 
            
-N°21 Antoine de Saint-Exupéry ( 1900-1944) a habité cette maison de 9 à 15 ans.
Marie, sa mère devenue veuve en 1904, s’installe au Mans à la fin de 1909 avec ses cinq 
enfants. La vie s’organise autour du grand-père Fernand ( qui habitait 39 rue P. Belon)et des tantes Anaïs et Marguerite qui ont toujours vécu au mans; Antoine est élève au collège Sainte-Croix de 1913 à 1914. Après son bac en 1917(qu’il obtient malgré des résultats scolaires peu brillants)
il s’oriente vers l’architecture et devient pilote durant son service militaire, il est engagé par Latécoère
(future aéropostale en 1926). Il transporte le courrier vers le Sénégal et devient écrivain (« Courrier Sud », « Vol de Nuit » et « Le Petit prince »).
La maison est d’architecture bourgeoise, élégante, n’a que deux vraies chambres à l’étage; les enfants dorment sous les combles. L’oeil de boeuf (au nord)sert à éclairer l’escalier.  

 


rue des Chalets
ouverte vers 1880  (adduction d’eau en 1891) . Ce nom viendrait d’un restaurant mondain
créé sous le second Empire. (au n°57 du Bd Négrier une importante maison en brique rouge s’appelle le chalet ). Maisons de style balnéaire. ( bourgeois qui voulaient construire une maison de style bord de mer sans y être)

Croix De Pierre
école Normale de Garçons (1864)
L'école Normale de garçons voit le jour en 1860  . Les façades de l'édifice sont relativement sobres avec des bandeaux et des corniches en pierre, des chaînes d'angle en brique. L'architecture est à mi-chemin entre celle des bâtiments monastiques et celle des casernes du Second-Empire comme on peut les voir dans la ville. L'école normale est aujourd'hui devenue un bâtiment du conseil général de la Sarthe. 
place saint vincent
immeubles du xix


Le tunnel (1870-1877)
La percée du tunnel permet une liaison routière directe entre la route de Paris et celles vers la Bretagne et la Normandie, pour passer l’obstacle de l’enceinte romaine et du Vieux-Mans. Il joint la place des Jacobins au Pont Yssoir.
Les plans ont été dressés par l’ingénieur Eugène Caillaux, ingénieur des Ponts et Chaussées, maire d’Yvré l’Evêque et père de Joseph, ministre des finances . La guerre de 70 avec la Prusse  a interrompu les travaux, mais c’est Eugène Caillaux, un revenant, qui inaugure le tunnel le 30 septembre 1877 

Eglise saint Benoît
L’actuelle église saint Benoît (1905-1910), réalisée par l’architecte P. Vérité, remplace une église d’origine 
romane. Il termine la tour par un dôme de style Renaissance, rappelant les remaniements qu’elle avait subis au XVIè s. Le grand escalier d’accès est terminé en 1914. Les peintures du retable sont l’oeuvre de L. Royer(1921), représentant la prédication de Saint Benoît et la dernière entrevue de celui-ci avec Ste Scholastique.
 
Carrefour de la Sirène(hors bornes historiques)
 Appelé autrefois « carrefour des Ecrasés »
 -A l'angle des rues de la Barillerie et Marchande, dans le quartier Saint-Nicolas, se dresse une bâtisse dont l'enseigne représente une sirène jaillissant des flots au-devant de quelques navires.. Cet ancien hôtel particulier datant de 1726, est l'un des premiers hôtels particuliers construit au Mans, il aurait appartenu au négociant en étamine François-Louis Véron du Verger(1695-1780). Le cartouche sculpté en bas-relief,signé Chevalier, représente une sirène surgissant des eaux. Cela  marque l’expansion du commerce international (vers l’Italie, l’Espagne, le portugal, l’amérique du sud)de cette étamine dite « vérone »  si recherchée que Jean Véron , serger au Mans avait inventée au XVIIe siècle. Cette maison est la première à se doter de balcons en ferronnerie selon la mode italienne.
-En face: l’immeuble de la nouvelle sirène (1893): l’architecte P. Vérité élève un immeuble de 4 niveaux.
Sur la chaîne d’angle et sous le balcon  de l’angle de la rue Jankowsky et Claude-Blondeau apparaît dans un médaillon au décor végétal, une sirène flanquée de deux consoles. (rappel 1/2 siècle plus tard  du motif du bas-relief du XVIII è s. situé en vis-à-vis 
-Au centre de la place se dresse la sculpture de Claude Ribot intitulée "Sirènes", datant de 1991.

L’atelier Gustave-Cosson (1873)
9 rue Hémon en calcaire et brique. bâtiment démonté et remonté ici, devenu la maison des avocats.
Ce photographe et peintre parisien réputé vient s’installer au Mans où il fait édifier un atelier en respectant l’orientation nord-nord-est de la verrière pour que la lumière solaire ne soit pas trop forte.
L’immeuble compte 3 niveaux avec la verrière; la petite façade sert d’enseigne; Sous la corniche arrondie de la verrière on peut lire la raison sociale « Photographie artistique ».
Le buste de Louis-Jacques Daguerre (inventeur du daguerréotype, 1 er appareil-photo) apparaît au milieu du linteau en arc brisé de la fenêtre du 1 er étage.


Banque de France (1835)

Place Lionel-Lecouteux; ce bâtiment illustre le goût des riches Manceaux fin 19 è s pour le décor néoclassique
 Cet hôtel a été construit  en grès et calcaire par le notaire Mauboussin. Cet immeuble classique à trois niveaux est caractérisé par le corps central de sa façade terminé par un fronton triangulaire.
au rez-de-chaussée, trois grandes portes à arcades surmontées par quatre pilastres  ioniques qui divisent
 les niveaux supérieurs à trois fenêtres en un étage noble et un étage de service.
caractéristiques:symétrie,4 pilastres, un fronton triangulaire, une frise à la grecque
En 1846, celui-ci devient une succursale de la banque de France.

La Chambre des Métiers (1906)
architecte: Guerrier; matériau: calcaire.
De style néoclassique, elle comprend trois niveaux, en harmonie avec les constructions de la place.
Il y a une recherche de monumentalité dont témoignent les deux angles courbes au départ des rues de l’Etoile et du 33è Mobile, surmontés de dômes enchâssés dans la toiture  qui dépassent son niveau;
le rez-de-chaussée est traité en bossage et des balcons font ressortir les ouvertures principales du 1 er étage.

Le Mans station balnéaire ou station du tram près de l'école normale de garçon?
Le Mans station balnéaire ou station du tram près de l'école normale de garçon?
Le Mans station balnéaire ou station du tram près de l'école normale de garçon?
Le Mans station balnéaire ou station du tram près de l'école normale de garçon?
Le Mans station balnéaire ou station du tram près de l'école normale de garçon?
Le Mans station balnéaire ou station du tram près de l'école normale de garçon?

Le Mans station balnéaire ou station du tram près de l'école normale de garçon?

rue des Chalets
ouverte vers 1880  (adduction d’eau en 1891) . Ce nom viendrait d’un restaurant mondain
créé sous le second Empire. (au n°57 du Bd Négrier une importante maison en brique rouge s’appelle le chalet ). Maisons de style balnéaire. ( bourgeois qui voulaient construire une maison de style bord de mer sans y être)

Croix De Pierre
école Normale de Garçons (1864)
L'école Normale de garçons voit le jour en 1860  . Les façades de l'édifice sont relativement sobres avec des bandeaux et des corniches en pierre, des chaînes d'angle en brique. L'architecture est à mi-chemin entre celle des bâtiments monastiques et celle des casernes du Second-Empire comme on peut les voir dans la ville. L'école normale est aujourd'hui devenue un bâtiment du conseil général de la Sarthe. 
place saint vincent
immeubles du xix


Le tunnel (1870-1877)
La percée du tunnel permet une liaison routière directe entre la route de Paris et celles vers la Bretagne et la Normandie, pour passer l’obstacle de l’enceinte romaine et du Vieux-Mans. Il joint la place des Jacobins au Pont Yssoir.
Les plans ont été dressés par l’ingénieur Eugène Caillaux, ingénieur des Ponts et Chaussées, maire d’Yvré l’Evêque et père de Joseph, ministre des finances . La guerre de 70 avec la Prusse  a interrompu les travaux, mais c’est Eugène Caillaux, un revenant, qui inaugure le tunnel le 30 septembre 1877 

Eglise saint Benoît
L’actuelle église saint Benoît (1905-1910), réalisée par l’architecte P. Vérité, remplace une église d’origine 
romane. Il termine la tour par un dôme de style Renaissance, rappelant les remaniements qu’elle avait subis au XVIè s. Le grand escalier d’accès est terminé en 1914. Les peintures du retable sont l’oeuvre de L. Royer(1921), représentant la prédication de Saint Benoît et la dernière entrevue de celui-ci avec Ste Scholastique.
 
Carrefour de la Sirène(hors bornes historiques)
 Appelé autrefois « carrefour des Ecrasés »
 -A l'angle des rues de la Barillerie et Marchande, dans le quartier Saint-Nicolas, se dresse une bâtisse dont l'enseigne représente une sirène jaillissant des flots au-devant de quelques navires.. Cet ancien hôtel particulier datant de 1726, est l'un des premiers hôtels particuliers construit au Mans, il aurait appartenu au négociant en étamine François-Louis Véron du Verger(1695-1780). Le cartouche sculpté en bas-relief,signé Chevalier, représente une sirène surgissant des eaux. Cela  marque l’expansion du commerce international (vers l’Italie, l’Espagne, le portugal, l’amérique du sud)de cette étamine dite « vérone »  si recherchée que Jean Véron , serger au Mans avait inventée au XVIIe siècle. Cette maison est la première à se doter de balcons en ferronnerie selon la mode italienne.
-En face: l’immeuble de la nouvelle sirène (1893): l’architecte P. Vérité élève un immeuble de 4 niveaux.
Sur la chaîne d’angle et sous le balcon  de l’angle de la rue Jankowsky et Claude-Blondeau apparaît dans un médaillon au décor végétal, une sirène flanquée de deux consoles. (rappel 1/2 siècle plus tard  du motif du bas-relief du XVIII è s. situé en vis-à-vis 
-Au centre de la place se dresse la sculpture de Claude Ribot intitulée "Sirènes", datant de 1991.

L’atelier Gustave-Cosson (1873)
9 rue Hémon en calcaire et brique. bâtiment démonté et remonté ici, devenu la maison des avocats.
Ce photographe et peintre parisien réputé vient s’installer au Mans où il fait édifier un atelier en respectant l’orientation nord-nord-est de la verrière pour que la lumière solaire ne soit pas trop forte.
L’immeuble compte 3 niveaux avec la verrière; la petite façade sert d’enseigne; Sous la corniche arrondie de la verrière on peut lire la raison sociale « Photographie artistique ».
Le buste de Louis-Jacques Daguerre (inventeur du daguerréotype, 1 er appareil-photo) apparaît au milieu du linteau en arc brisé de la fenêtre du 1 er étage.


Banque de France (1835)

Place Lionel-Lecouteux; ce bâtiment illustre le goût des riches Manceaux fin 19 è s pour le décor néoclassique
 Cet hôtel a été construit  en grès et calcaire par le notaire Mauboussin. Cet immeuble classique à trois niveaux est caractérisé par le corps central de sa façade terminé par un fronton triangulaire.
au rez-de-chaussée, trois grandes portes à arcades surmontées par quatre pilastres  ioniques qui divisent
 les niveaux supérieurs à trois fenêtres en un étage noble et un étage de service.
caractéristiques:symétrie,4 pilastres, un fronton triangulaire, une frise à la grecque
En 1846, celui-ci devient une succursale de la banque de France.

La Chambre des Métiers (1906)
architecte: Guerrier; matériau: calcaire.
De style néoclassique, elle comprend trois niveaux, en harmonie avec les constructions de la place.
Il y a une recherche de monumentalité dont témoignent les deux angles courbes au départ des rues de l’Etoile et du 33è Mobile, surmontés de dômes enchâssés dans la toiture  qui dépassent son niveau;
le rez-de-chaussée est traité en bossage et des balcons font ressortir les ouvertures principales du 1 er étage.

intermède dans le vieux mans
intermède dans le vieux mans
intermède dans le vieux mans
intermède dans le vieux mans
intermède dans le vieux mans
intermède dans le vieux mans
intermède dans le vieux mans
intermède dans le vieux mans
intermède dans le vieux mans

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Le tunnel (1870-1877)
La percée du tunnel permet une liaison routière directe entre la route de Paris et celles vers la Bretagne et la Normandie, pour passer l’obstacle de l’enceinte romaine et du Vieux-Mans. Il joint la place des Jacobins au Pont Yssoir.
Les plans ont été dressés par l’ingénieur Eugène Caillaux, ingénieur des Ponts et Chaussées, maire d’Yvré l’Evêque et père de Joseph, ministre des finances . La guerre de 70 avec la Prusse  a interrompu les travaux, mais c’est Eugène Caillaux, un revenant, qui inaugure le tunnel le 30 septembre 1877 

Eglise saint Benoît
L’actuelle église saint Benoît (1905-1910), réalisée par l’architecte P. Vérité, remplace une église d’origine 
romane. Il termine la tour par un dôme de style Renaissance, rappelant les remaniements qu’elle avait subis au XVIè s. Le grand escalier d’accès est terminé en 1914. Les peintures du retable sont l’oeuvre de L. Royer(1921), représentant la prédication de Saint Benoît et la dernière entrevue de celui-ci avec Ste Scholastique.
 

du tunnel à Saint Benoist en passant par la "rep"
du tunnel à Saint Benoist en passant par la "rep"
du tunnel à Saint Benoist en passant par la "rep"
du tunnel à Saint Benoist en passant par la "rep"
du tunnel à Saint Benoist en passant par la "rep"
du tunnel à Saint Benoist en passant par la "rep"
du tunnel à Saint Benoist en passant par la "rep"
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du tunnel à Saint Benoist en passant par la "rep"
du tunnel à Saint Benoist en passant par la "rep"
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du tunnel à Saint Benoist en passant par la "rep"

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Carrefour de la Sirène(hors bornes historiques)
 Appelé autrefois « carrefour des Ecrasés »
 -A l'angle des rues de la Barillerie et Marchande, dans le quartier Saint-Nicolas, se dresse une bâtisse dont l'enseigne représente une sirène jaillissant des flots au-devant de quelques navires.. Cet ancien hôtel particulier datant de 1726, est l'un des premiers hôtels particuliers construit au Mans, il aurait appartenu au négociant en étamine François-Louis Véron du Verger(1695-1780). Le cartouche sculpté en bas-relief,signé Chevalier, représente une sirène surgissant des eaux. Cela  marque l’expansion du commerce international (vers l’Italie, l’Espagne, le portugal, l’amérique du sud)de cette étamine dite « vérone »  si recherchée que Jean Véron , serger au Mans avait inventée au XVIIe siècle. Cette maison est la première à se doter de balcons en ferronnerie selon la mode italienne.
-En face: l’immeuble de la nouvelle sirène (1893): l’architecte P. Vérité élève un immeuble de 4 niveaux.
Sur la chaîne d’angle et sous le balcon  de l’angle de la rue Jankowsky et Claude-Blondeau apparaît dans un médaillon au décor végétal, une sirène flanquée de deux consoles. (rappel 1/2 siècle plus tard  du motif du bas-relief du XVIII è s. situé en vis-à-vis 
-Au centre de la place se dresse la sculpture de Claude Ribot intitulée "Sirènes", datant de 1991.

L’atelier Gustave-Cosson (1873)
9 rue Hémon en calcaire et brique. bâtiment démonté et remonté ici, devenu la maison des avocats.
Ce photographe et peintre parisien réputé vient s’installer au Mans où il fait édifier un atelier en respectant l’orientation nord-nord-est de la verrière pour que la lumière solaire ne soit pas trop forte.
L’immeuble compte 3 niveaux avec la verrière; la petite façade sert d’enseigne; Sous la corniche arrondie de la verrière on peut lire la raison sociale « Photographie artistique ».
Le buste de Louis-Jacques Daguerre (inventeur du daguerréotype, 1 er appareil-photo) apparaît au milieu du linteau en arc brisé de la fenêtre du 1 er étage.

la sirène et le photographe
la sirène et le photographe
la sirène et le photographe
la sirène et le photographe
la sirène et le photographe

la sirène et le photographe

Banque de France (1835)

Place Lionel-Lecouteux; ce bâtiment illustre le goût des riches Manceaux fin 19 è s pour le décor néoclassique
 Cet hôtel a été construit  en grès et calcaire par le notaire Mauboussin. Cet immeuble classique à trois niveaux est caractérisé par le corps central de sa façade terminé par un fronton triangulaire.
au rez-de-chaussée, trois grandes portes à arcades surmontées par quatre pilastres  ioniques qui divisent
 les niveaux supérieurs à trois fenêtres en un étage noble et un étage de service.
caractéristiques:symétrie,4 pilastres, un fronton triangulaire, une frise à la grecque
En 1846, celui-ci devient une succursale de la banque de France.

La Chambre des Métiers (1906)
architecte: Guerrier; matériau: calcaire.
De style néoclassique, elle comprend trois niveaux, en harmonie avec les constructions de la place.
Il y a une recherche de monumentalité dont témoignent les deux angles courbes au départ des rues de l’Etoile et du 33è Mobile, surmontés de dômes enchâssés dans la toiture  qui dépassent son niveau;
le rez-de-chaussée est traité en bossage et des balcons font ressortir les ouvertures principales du 1 er étage.

MGF (MUTUELLE GÉNÉRALE FRANÇAISE: 1903, 1923, 1928)
Cet ensemble en calcaire est l’oeuvre des architectes Grigné, père et fils.
la première campagne permet la réalisation  du bâtiment le long de la rue Chanzy,, utilise les effets classiques de l’ordre colossal avec un fronton en courbe brisé, de petits frontons triangulaires sur les fenêtres, des balcons à balustres et des moulurations très marquées.
le second, place des Ifs, comprend une façade plus plate aux encadrements assez sobres.
la rotonde à l’angle de la rue Saint Bertrand date de 1928.
En 1883, Jean-Marie Lelièvre avoué plaidant à Mamers décide de créer sa propre société: la MGFA.
En En 1917, Georges Durand, cofondateur de l’ACO crée la DAS.
En 1918, Gustave Singer invente la nouvelle mutuelle: la Mutuelle du Mans Incendie.
En 1920, Auguste Salmon,D.G. de la MGFA crée la MGF Vie.
Nationalisée en 1946 5 MGFA et MGF Vie)
Aujourd’hui Les MMA appartiennent au groupe COVEA (MMA, Winterthur, Groupe Azur, MAAF, GMF, DAS)
26000 salariés dont 5000 à l’étranger); siège social à Paris (rue St Lazare IX è arrdt

"les mutuelles"et la banque de France
"les mutuelles"et la banque de France

"les mutuelles"et la banque de France

1839-1926 La saga Bollée – La frénésie de l’innovation, par Luc Chanteloup
De la mise en service du four campanaire (production de cloches) d’Ernest-Sylvain Bollée à La Flèche, le 21 novembre 1839 au décès d’Amédée Bollée fils au Mans en 1926, la famille Bollée, c’est une saga incroyable avec trois générations d’inventeurs aussi ingénieux que prolifiques. Probablement, la famille la plus célèbre du Mans
Les Bollée vont offrir à la France et au monde de multiples inventions mécaniques dans des domaines aussi variés que les cloches, l’automobile, l’aviation, les éoliennes, les machines à calculer ou encore les béliers hydrauliques. Des hommes sans diplôme, mais dont la profession exigeait autant de calcul mental que de travail manuel. 
1ère génération :     Ernest-Sylvain Bollée (1814-1891) – Le fondateur de la dynastie sarthoise.
Fondeur de cloches passionné de sciences, il conçoit l’éolienne (cf. celle de l’usine des eaux au Mans) et travaille sur les béliers hydrauliques. En 1860, Ernest-Sylvain tombe gravement malade. Dès 1865, il délègue progressivement la marche des affaires à ses trois fils : Amédée, dit Amédée père, prend le relais de la fonderie de cloches ; Ernest-Jules s’occupe des béliers et Auguste-Sylvain, des éoliennes.
2ème génération :     – Auguste-Sylvain Bollée (1847-1906)
Auguste-Sylvain Bollée prend la suite de son père pour la fabrication des éoliennes. Après en avoir vendu plus de 200, il cède son affaire de « turbines à vent » à Edouard-Emile Lebert et se retire dans un appartement à Paris pour se consacrer à la peinture. [“La mécanique compte dans la famille Bollée, mais il y a aussi des artistes”]
Ernest-Jules Bollée (1846-1917)
Ernest-Jules Bollée s’occupe des béliers hydrauliques dans de nouveaux locaux situés rue des Vignes. Il est difficile d’avancer avec exactitude combien de béliers hydrauliques de type Bollée ont été construits. La production était sans aucun doute substantielle puisque Ernest-Jules affirmait avoir fabriqué quelque 1.800 béliers à l’été 1914. Inventé en 1792 par Joseph-Michel Montgolfier 10 ans après la réalisation de sa première montgolfière, le bélier hydraulique permet de pomper de l’eau en utilisant l’énergie cinétique d’une chute d’eau. Il équipait de nombreux châteaux pour l’eau sous pression et a été exporté à l’étranger, en particulier aux Etats-Unis. Il assurait aussi l’aération des galeries des tunnels en construction pour le développement du chemin de fer.
Amédée-Ernest Bollée (1844-1917), dit Amédée père. 
Une audace et un modernisme inaccoutumés. D’abord fondeur de cloches, Amédée Bollée père est considéré comme le pionnier de la construction et la commercialisation des automobiles. En 1873, L’Obéissante est son premier véhicule à vapeur (près de 5 tonnes avec propulsion arrière et direction à 2 pivots) sur des suspensions à ressorts  qui assure un confort relatif à 12 personnes à la vitesse moyenne de 30 km/h. En 1878, il présente La Mancelle, encore à vapeur, équipée pour la première fois d’une boite de vitesse et d’un différentiel : c’est l’une des premières construites en série, une cinquantaine d’exemplaires, dans la 1ère usine de construction automobile au monde (au Carrefour city).
3ème génération :     – Amédée-Ernest-Marie Bollée, dit Amédée fils (1867-1926) 
Un brillant ingénieur grand amateur de courses automobiles. Des jouets à vapeur [“A 14 ans, il construit une locomotive à vapeur comme jouet pour son frère Camille”] au moteur de dirigeable, il cherche à imposer ses idées novatrices par les compétitions automobiles. En 1887, il est à la tête de l’atelier de construction d’automobiles de son père qui l’encourage à explorer la voie du moteur à combustible interne, plus léger et moins encombrant… 
En 1896, il construit sa première voiture à essence avec laquelle il participe à la course Paris-Marseille-Paris.
Léon Bollée (1870-1913) – Le sens de la communication
Avec un sens de la communication inné, Léon est le plus connu de la famille. Pourtant, c’est son frère, Amédée fils, qui l’initie aux principes de base de la mécanique automobile. Après les machines à calculer, Léon se passionne à son tour pour les moteurs automobiles. Son sens de la « réclame » l’incite à faire venir au Mans les frères Wright pour leurs démonstrations aériennes en France. Le retentissement mondial est énorme !
Camille Bollée (1873-1940) – L’audace, la joie de vivre et l’imagination débridée.
Tandis que ses deux frères poursuivent les innovations mécaniques de la famille, Camille Bollée est une figure à part pour son esprit libre, voir dilettante. S’il parait éloigné des préoccupations mécaniques du reste de la famille, que l’on ne se méprenne pas, Camille est aussi capable d’innovations et il le montre. Il invente, brevette et commercialise un mécanisme de fontaine lumineuse (en place gare du Mans), il se passionne pour l’aviation et la photographie (films).
La saga de la famille Bollée constitue l’exemple le plus complet de la frénésie de l’innovation dans l’nhistoire des techniques.
Claude Baron

la saga des Bollée
la saga des Bollée

la saga des Bollée

Demeures avenue Bollée. 
Topo place Langevin, ex Girard.
L’histoire  de l’architecture de l’avenue Bollée commence au XVIII ème siècle, avant c’était le chemin qui menait au château d’Yvré l’Evêque, puis route Royale de Paris en 1770.En 1890, peupliers avec contre- allée  d’où le nom d’avenue.
En fait au XVIII ème siècle, on est en périphérie, dans les champs, c’est le quartier de Bellevue (on est en hauteur, voir vers La rue du Parterre)  et dans la commune de Ste Croix ( dont la mairie était dans l’actuelle école Pierre Belon). Il y avait des vignes et des prés, ce, jusqu’à Yvré l’Evêque. D’où des maisons de plaisance comme celle de Maupertuis construite par un chanoine.
Fin XVIIIème siècle, début XIXème siècle, de plus en plus de riches bourgeois manceaux construisent ici, ainsi la place Girard sera « lotie » et en 1842 Ernest Sylvain Bollée, fondeur de cloches, s’installera sur  l’avenue de Paris, Il fait construire un bel hôtel et ses fils s’installeront aussi ( ce que nous allons voir au cours de la promenade) c’est la période des gdes demeures bourgeoises avec  larges trottoirs plantés de peupliers, contre allées …. Sans complexe, l’historien manceau Pesche compare l’avenue de Paris aux Champs Elysées !
1913 : l’avenue de Paris devient avenue Léon Bollée et plus tard avenue Bollée.
Beaucoup de médecins, de militaires de rentiers, sociologie assez conservatrice au début du XXème siècle. Ce phénomène « bourgeois » s’atténue  à partir des années 1950 et jusqu ‘en 1995, on détruira beaucoup de belles résidences pour réaliser des immeubles ( comme cours Chateaubriant !) d’où cet aspect hétérogène de l’avenue Bollée devenue très passante . Elle a perdu son caractère « tranquille » du XIXème siècle !
C’est aussi un champ d’opérations industrielles avec les cloches, les automobiles Bollée … c’est au Mans que nous avons eu la première usine automobile du monde en 1880 ( on verra à la place du carrefour city de l’avenue Bollée ).Autre usine automobile à la place du bâtiment de la Sécurité Sociale).
Dans ce quartier calme, on a eu aussi l’installation de religieuses : carmélites et séminaire  de Monthéard ainsi que la congrégation  des religieuses de l’Enfant jésus place Girard.  ( là où s’installera la clinique médicale en 1929)

Début de la « promenade »
Maison de l’angle avec la rue Girard : correspond  au « lotissement » évoqué ci-dessus . Remarquer la façade symétrique. Sobre. Elégant. Cela correspond à un certain statut social de la place. Allure cube de la maison. Noter le jardin d’hiver de la fin du XIXème siècle avec construction de plaisance en verre et métal. Vitraux.
Revenir vers place, remarquer façade remarquable à gauche de l’ex clinique de l’Enfant Jésus :2 figures féminines, pavots. Sur portes indices : LB et 1870.
Principal hôtel ( Enfant Jésus). Pilastres superposés rappellent Renaissance. Polychromie et marqueteries dans marbre.  Petite chapelle Art déco  à gauche.   Un peu plus loin, grille avec Vierge.
 (Rue du parterre : Jardins avec  beau pavillon de jardin à gauche et balcon en fer forgé au n° 16 ( au XIXème siècle ils étaient en fonte))
N° 8 :  1870 .Consoles appui de fenêtres. SUR  LA PLACE
N° 9 :  Inspiration style rocaille. SUR LA PLACE
N° 11 : 1936 : anodin ? Non ! avant-garde des années 1930. Architecte Leroux. Moderniste. Fenêtres  corbuséennes. SUR LA PLACE
N° 11 de la rue Léo Delibes : ( droite en descendant) marbre dans  décorations de tour de fenêtres, moellons de briques recouverts d’un enduit. Buste de femme dans fronton fenêtre.
N° 9 : 1950, garde corps en fonte moulés industriellement. 2 oiseaux qui picorent. Le tout soigné.
N° 12 : (volets gris).Coquilles, persiennes et fenêtres découpées ! 1850
Rue Erpell : Bâtiment en brique style cottage anglais. Disposition de briques en pointes ….au niveau des linteaux. Un seul matériau.
Ecole Pierre Belon correspond à l’hôtel  Ducret, négociant 1830. Plan : 2 corps face à face relié au fond par un bâtiment « commun »en brique. Ducret vend en 1833 à la commune de Ste Croix qui en fera la mairie.

la place Girard tout près un petit air d'Angleterre
la place Girard tout près un petit air d'Angleterre
la place Girard tout près un petit air d'Angleterre
la place Girard tout près un petit air d'Angleterre

la place Girard tout près un petit air d'Angleterre

le logis MaupertuisLa demeure Maupertuis,   remarquable, elle fut celle d'un négociant de cire après avoir été bâtie au xviie siècle par le chanoine Le Vayer au centre d'un domaine de sept hectares .

le logis MaupertuisLa demeure Maupertuis, remarquable, elle fut celle d'un négociant de cire après avoir été bâtie au xviie siècle par le chanoine Le Vayer au centre d'un domaine de sept hectares .


N° 30 : maison perpendiculaire à l’avenue Bollée avec Bow Window.
N° 32 : 1897.Entrepeneur en  maçonnerie : voir compas, fil à plomb, équerre ….Décor riche et soigné fait honneur au métier.
N° 42 : Alignement caractéristique de maisons plus « simples ». voir balcons.
N° 48 : Très belle façade  néo-classique à voir à travers les arbres et sur le côté ensuite bâtiment en fond de cours et communs sur les côtés : classique  … pour hôtel urbain.
Joseph Roussel : architecture moins agréable des années 1950 ! Ancienne construction a appartenu à Bollée fils et non détruite ! Elle est englobée !! Aile de commun à gauche ?. ( devant cours Chateaubriant, on voit la façade du N° 48, une des plus belles façades)
N° 52 : Avant Chateaubriant, un immeuble ( Delarue architecte) 90 appartements aujourd’hui. A l’intérieur, les beaux arbres rappellent les parcs  des hôtels et façades arrières donnent la configuration du quartier au XIXème
N° 54 : disposition classique
N° 58 : Maison du début XXème siècle   du  docteur Mordret. Disposition classique avec écuries à droite. Voir portail, 2 piliers, ensemble cossu.
N° 60 :  Maison du début XXème. 3 parties équilibrées. Traversée centrale :  consoles fleuries. Larges fenêtres en bas. Buste féminin  là-haut. Architecture néo Louis XVI, très à la mode au début XXème. Buste personnalisé, sur commande.
N° 62 : Début  XXème. Maison du bijoutier Hardyau ( H sur le portail). Ce bijoutier a acheté cet hôtel. Pilier de portail assez sophistiqué. Toiture : tourelle en ardoise.
Rue Lenoir : petit château. Coquille fenêtre avec balustres. La terrasse joue le rôle de solarium. Vitraux. Voir aussi pavillon de  jardin en brique. Faîtage en zinc.
On passe en face par intérieur sur emplacement de la demeure d’un naturaliste Mauny , puis usines et école Ste Anne jusqu’en 2014. Reste un témoin des années 1920 au niveau des bâtiments.
 N° 102 : Saga Bollée.  Ici s’installe en 1842 Ernest Sylvain Bollée qui a crée la fonderie  des cloches dans le quartier ( à côté, là où il y a résidence …). Puis vinrent la fabrication des éoliennes , les 3 fils ont continué les activités … Dont Amédée qui va  construire la première  usine automobile du monde, et le voiture l’Obéissante en 1873. Amédée a habité ici. Voir polychromie, belle façade. A l’époque la maison  des industriels étaient près des usines.
N° 104 : Ernest Sylvain Bollée fait construire  cet hôtel particulier. Salon polygonal en saillie. Chapiteaux des pilastres : cloches et sur le pignon de la maison. Initiales au-dessus de la porte d’entrée, un peu sur le côté. Immeubles mal documentés, on ne collait pas toujours  le nom de l’architecte. Construction des années 30 à gauche .
N° 120 : manoir  néo Renaissance détruit en 1995 …nom : Parc de Bollée !
Au niveau du 134, ( on arrête là le cheminement du côté pair) on peut situer où était le séminaire, maintenant  Super U. La chapelle fut  « éventrée » pendant  la guerre et séminaire définitivement  fermé dans les années 1980. De même couvent des Carmélites, aujourd’hui, résidence Claircigny. En face, belle maison restaurée au 159 (chambres d’hôtes)
 On passe devant Ste Croix : cela donne une idée des parcs de l’époque, au temps des splendeurs.
N° 143 : Maison de Camille Bollée. ( un des 3 fils d’Amédée. Amédée fils  et Léon : voitures. Camille : cloches. Voir ses initiales : CB. On soigne l’apparence.
N° 107 : Angle de la rue de l’Arche :  hôtel qui a appartenu  à des pharmaciens  ( Malet) qui  avaient des usines où on produisait  des sels …. La balustrade est très italianisante, le but est de cacher le toit ! Maison rachetée en 1908 par Léon Bollée.   La première usine de construction automobile ( 1880)  était à la place  de Carrefour City, on produisait des segments, usine transférée ensuite à Arnage ( AB segments) ; L’héritage  industriel Bollée est toujours présent dans le tissu industriel manceau.
N° 93 : structure béton .Début XXème. On agrémente  le béton avec décor d’inspiration classique. Néo-classique.
N° 91 : Plaque : Carré Lemaître. 1904. Grandes fenêtres  au rez de chaussée. Grille  de Chappée ?
N° 89  Hôtel particulier 1830 1840. Assez simple dans son décor. Communs dans les 2 ailes. Fronton triangulaire. Balcons en fer forgé.
On rentre dans le jardin de l’hôtel Pellier ( grosse fortune du XIXème siècle …conserves de petits pois). Forme cubique, mais décor riche en façade. Avant, il y avait un escalier qui conduisait à la porte. Traversée centrale : portique. Initiales. Toutes les fenêtres ont un décor Renaissance (tritons, décors marins) rappelant l’activité de conserves de sardines.
N° 65 67 (Foncia) communs en brique.
N°  GAN maison jaune 1840, balcon en fer forgé. En face plus « récent » . Jardin aménagé, décor « rocaille ».
N° 61 : curieuse façade néo-renaissance. Buste du propriétaire. 4 personnages ( musique …)
Rue Maupertuis : Ancien logis de Maupertuis. XVIIIème siècle , dans un domaine de 7 ha à l’origine. Ne reste rien. Ici corps des Logis. Maison la plus ancienne du quartier
Visite 2016 avec office de tourisme du mans.
Vie mancelle  N°394 Septembre 2007
Bien à vous. MichelleetClaude

BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED
BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED
BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED
BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED
BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED
BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED
BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED
BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED
BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED
BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED
BELLES DEMEURES MANCELLES  DU SIECLE DERNIER A PIED

chocolaterie Besnier
« Première marque française »,  vantait la pub de l’époque ; on y fabriquait un chocolat « garanti pur cacao et sucre et de loin supérieur à tous les autres ».
En 1825, Charles Besnier, un épicier du Mans décide de créer une chocolaterie pour faire plaisir à ses clients, indique Victor Boitard.
Au temps de Pierre Besnier la fabrique se situait au fond de la cour du 6 rue du mouton (actuelle
rue Berthelot)
Ce n’est qu’après sa mort   et le rachat de la marque que l’usine s’installe sur le chemin de Malpalu.
Les Ets Besnier disposaient d’installations uniques en France.
Deux magasins de vente: avenue Thiers et rue de Richebourg. Besnier avait même sorti des images
imprimées en couleurs (chromolithographies) et un album pour collection.

Yzeuville d 'après Georges GUITTON

la maison de la cloche
la maison de la cloche

la maison de la cloche

Ce quartier des années 20, compris entre la rue de l’Eventail et la rue Prémartine, vient du nom de son créateur Ambroise Yzeux :1874-1941.
Le personnage
Ce paysan-urbaniste est tombé dans l ‘oubli, mais
C’est un personnage rabelaisien, digne d’un roman.
haut en couleur
de grande taille 
parlant fort et levant bien le coude . (cf. G. Guitton
Il est instruit:- il fréquente l’école annexe de la Croix de Pierre où il se révèle excellent élève et obtient
                        son CEP en 1887 , il passe 2 ans au lycée
Né à Mézières-sous-Ballon (Aujourd’hui Mézières sous Ponthouin)
en 1901  il épouse une Yvréenne, Marie Tessier et s’ installe  au   Champgarreau   
Il cultive ici des fraises et des artichauts en agriculture intensive (1904-1906): première expérience = premier échec.          
*De 1918 à 1925, il est saisi d’une frénésie d’acquisitions. Il possèdera au total 50 ha de terres qu’il cultive. ( taille moyenne des exploitations en Sarthe à l’époque= 8-10 ha)./
-Les 3/4 de ces achats sont financés par des emprunts à des particuliers à des taux excessifs, ceux-ci sont garantis par des hypothèques avec la caution de sa belle famille, les Tessier.
-En plus de son métier de paysan, il devient entrepreneur de travaux publics; 
-Il réalise plusieurs lotissements: Yzeuville, l’Eglantine, les Hirondelles, les Aigles, les Terrasses, Guetteloup, les Potagers angevins (à Angers = un fiasco).
-Ce mégalomane mène un grand train de vie comme les promoteurs immobiliers de son époque:
utilisant les encarts publicitaires , une carte de visite sur laquelle on pouvait lire 
« Yzeux paysan - route de l’Eventail- Le Mans - Tous les jours dès l’aurore »;
 il donne  RDV au café du Globe.
-Il envisage de percer l’avenue des Champs d’Yzeux, à l’instar des Champs-Elysées, allant de l’Etoile à Yvré l’Evêque. En réalité il réalisera seulement l’avenue Yzeux qui part de la rue Adolphine Lambert et se termine en cul-de-sac rue du Nord.
Le quartier
C’est un aménagement urbain unique en son genre.
Il a fait sienne l’idée d’Alphonse Allais  « Mettre la ville à la campagne pour qu’elle s’aère… »
 Yzeux-paysan-sociologue ».
-Cet lotisseur utilise les sociétés mutualistes (cf. Bd Mutuel) en vogue au XIX è siècle.
-Il rêve d’une cité idéale, imagine les plans de cités-jardins avec des pavillons de bois pour loger les travailleurs modestes.  
-Il veut faire d’Yzeuville un faubourg modèle avec ses commerces, ses écoles, un restaurant-dancing (le Moulin-Rouge).

les maisons
Au départ ce sont de simples chalets en bois ( Malherbe, Yvon…), installés sur des jardins, sans permis de construire.
Puis peu à peu, il organise des lotissements. Les maisons sont modestes avec des toits en tuiles mécanique au fort pouvoir isolant.
(superficie = 30 m2; 2 pièces, sans étage).
En 1931: Ce véritable petit village comptait 160 maisons et 500 habitants.

les écoles
école privée Sainte Marthe (1929)
écoles publiques Ferdinand Buisson (1936)
les commerces
des épiceries , coiffeur, cordonnerie, teinturerie, boulangerie, boucherie, charcuterie pharmacie, des cafés dont le moulin rouge.
les maisons, remarquables
le chamgarreau ( disparue) et la maison de la cloche
le 2 avenue Yzeux (maison coloniale)
les rues
portent des noms de fleurs près du jardin d’horticulture, des noms d’oiseaux, des noms de sa famille ou d’amis.
l’avenue Yzeux (il voulait réaliser l’avenue de Champs D’Yzeux, à l’instar des Champs Elysées, son rêve haussmanien  , qui devait relier la place de l’Etoile à Yvré l ‘Evêque, en traversant le jardin des plantes)  le BD mutuel
L’apogée
Pendant 21 mois lest locataire d’une belle maison rue du Nord, près de l’école Ste Marthe et du jardin des Plantes.
« Moi Yzeux, j’habite avenue Yzeux, dans le quartier d’Yzeuville »
la triste fin
Une fin peu glorieuse pour cet entrepreneur de talent mais piètre gestionnaire .
-la faillite de l’exploitation de son fils le plonge dans une grave dépression( 1930), il se met à boire et passe plusieurs mois à l’hôpital psychiatrique .
-Pour couronner le tout, sa femme lui demande la séparation de corps qu’il réussit à éviter en partant à Perpignan(1932), espérant se refaire une santé.
Mais il doit à nouveau déménager à Mazamet. Il finit ruiné, ne subsistant que grâce à des travaux de jardinage. Il est enterré dans la fosse commune en 1941.
Et sa femme finit ses jours à l’hospice où elle meurt en 1961.L

Marie Hélène et Jean Legendre
 

Rédigé par chemins en yvré

Publié dans #Randonnee du premier dimanche du mois

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