Le" vide grenier"de Rouessé Vassé façon cheminsenyvré

Dimanche 9 Mai 2010 ROUESSE VASSE

24 randonneurs bravant le temps incertain sont au rendez-vous sur la place d’YVRÉ à 9 heures, les conversations tournent toutes autour des prévisions météorologiques « mi-figue, mi-raisin » mais rien ne saurait arrêter ces gens là, ils sont capables de tout pour marcher ensemble.

2 guides nous font prendre la direction du théâtre des opérations c'est-à-dire la campagne à la limite des départements de la Sarthe et de la Mayenne : ROUESSE VASSE.

1 variante dés l’arrivée sur place, le village est fermé à la circulation, non pas pour cause du « nuage islandais », mais pour le « vide grenier », nous sommes obligés de stationner à l’entrée du bourg et vlan !… quelques centaines de mètres en plus dès le départ. On s’équipe sur le bord de la route comme des pauvres diables, sans oublier les capes bien utiles en cas de fortes précipitations.

20 c’est le nombre de km prévu pour la journée (plus ou moins, souvent plus !) le ciel est encore couvert mais on sent bien que le Dieu de la rando veut nous récompenser, on le mérite sûrement, quelques petites et timides éclaircies pointent leur nez de temps en temps, c’est vrai qu’il ne pouvait pas en être autrement, Monsieur le Président était des nôtres donc…! (Non, pas Nicolas, mais Bertrand !!!). Le démarrage se fait tout doucement non pas pour s’échauffer, mais pour avoir le temps de jeter un coup d’œil sur les étals des bradeurs, pensez donc, l’objet rare, là, au milieu de plein de vieilleries inutiles et pas chères, celles qu’on a plaisir à acheter en pensant que c’est la bonne affaire alors que le bon coup; c’est celui qui vend qui le fait, il se débarrasse et vous laisse la poussière en prime pour un prix négociable. Bon, nous ne sommes pas venus pour ça, allons, marchons vers la Vallée de la Vègre, la source n’est pas très loin ce n’est encore qu’un petit ruisseau. Ensuite avant une grande ferme transformée en gîte ou chambre d’hôtes la route tourne et descend vers le Château de Vassé, imposant ensemble de constructions dominant la vallée. Ce château mériterait une rénovation mais qui est d’accord pour financer l’opération ??? Seul le « colombier » a fait l’objet d’une restauration remarquable, nous visitons l’intérieur et chacun y va de sa petite phrase concernant les petites cases dans lesquelles nichaient les pigeons à l’époque.

L’heure n’est plus à la flânerie, il nous faut prendre la route jusqu’à la forêt. Les premières indications sont : La Chapelle et Les Calvaires, ils ne se sont pas trompés, le chemin grimpe souvent et nous passons des sommets à une altitude rarement atteinte, le manque d’oxygène se fait sentir, les jambes sont de plus en plus lourdes, le sac à dos également. « Vivement qu’on mange… ! » c’est la réflexion entendue dans les rangs, c’est évidant, les bouteilles (thermos) sont pleines et elles pèsent.

13 heures…tout de même, nous sommes autorisés, après avoir encore une fois grimpé, grimpé, grimpé, jusqu’au niveau des forêts de résineux, à nous poser pour un déjeuner tant attendu. Quel soulagement pour les épaules et plaisir pour l’estomac. On passera sous silence les bruits de bouchons annonçant l’arrivée des liquides multicolores, froids au début, noir et chaud en fin de repas accompagné de la traditionnelle « JUSTINE » celle qui vous donne des jambes pour repartir…. ???

10 à 12 km restent à parcourir, le moral est au plus haut, grâce à la Justine d’une part et surtout à « Dieu Météo Rando » qui d’un savant coup de serpillière à nettoyer le plafond qui sera bleu le reste de la journée, « tu vois c’est bien fait, fallait prendre le risque de venir avec nous !!! » Dommage pour ceux et celles qui n’ont pas pu être présents.

2 fidèles étaient d’accord pour donner leur photos pour le blog, mais personne n’avait envie d’être volontaire pour faire le papier, tant pis pour vous j’ai du m’y résoudre, pardon pour la grande littérature !

Encore une bonne journée de prise…. !

« Herté »

photos jocelyn