les trois" mousses-que-terre "de la pérégrination

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Rando-du-mardi (15.02.2011)

Les randos se suivent mais ne se ressemblent pas, 65 marcheurs le dimanche, seulement un groupe de 3 le mardi, trois mousquetaires qui ont survécus à la St Valentin…soit moins fatigués ???, ou peut-être des égarés qui par une météo plus qu’incertaine se sont retrouvés place G SAND à 9 heures ce matin là.

La pluie du matin n’arrête pas le pèlerin….mais en découragent certains… !

Notre guide habituel et fidèle à sa réputation avait sur lui les plans d’une randonnée vers le Sud du Mans mais compte tenu de la faible participation nous propose de faire immédiatement une variante, chacun prend sa voiture et nous nous dirigeons vers le parking de la bascule, pas trop loin pour une fois.

Lorsque nous sommes fins prêts, il nous demande si nous étions d’accord pour faire « un bout de chemin » autour de la commune d’Yvré…. (Vu le temps cela nous parait raisonnable).

Donc le groupe au grand complet se dirige vers le Nord direction la grande banlieue, Champagné…Montfort….Fatines etc.…Vers midi nous avions « HYPER marché » et en forêt avons trouvé comme d’habitude un endroit  abrité du vent pour se refaire une santé et recharger les batteries avec force soupe bien chaude, entrée, plat de résistance, dessert, café, (l’addition…SVP) le tout accompagné de liquide du Sud-Ouest et la traditionnelle « Taupette » (Just’ine goutte ». Ha !!! qu’ça fait du bien et donne du cœur à l’ouvrage par ce temps mi-figue, mi-raisin.

L’après-midi nous reprenons notre route destination le camp de base avec une seule envie : « marcher pour ne pas subir les assauts du froid et des averses éparses mais bien présentes ».

Le « hasard du parcours » nous fait passer derrière la propriété de nouveaux « Grands-parents » qui depuis le matin même ne cachaient plus leur bonheur et la joie d’être sur un « petit nuage tout rose ».

Nous étions sortis des sentiers battus et n’étant pas très sûrs de la direction à prendre nous avons été dans l’obligation de crier pour les faire sortir de leur demeure et leur demander quelle était la route à suivre pour retrouver nos véhicules.

Après quelques 38 000 pas et des « bananes »  et 6 heures effectives de marche nous étions de retour, heureux d’arriver à notre but.

Oh !!! la surprise de voir que nos instruments de surveillance et de contrôle nous indiquaient un chiffre rond correspondant à dix fois le nombre de participants…. comment cela est arrivé ???

C’est vraiment indépendant de notre volonté ou le vent plus favorable ce jour là… Non ?

Même pas mal !!!

Nous avions « SUPER-marché » tout simplement !!!   

Un survivant.

Herté